La malvoyance
- 60% ont plus de 60 ans ;
- 932 000 malvoyants moyens ;
- 207 000 aveugles (pas de perception de la lumière).
Ces troubles concernent les vision de loin et de près :
- Vision à distance : télévision ou déplacements ;
- Perception fine en vision de près : lecture, écriture, couture ou activités manuelles.
La prise en charge spécifique
L’objectif de la prise en charge d’une personne malvoyante est de tout mettre en œuvre pour l’aider à conserver ou à retrouver le maximum d’autonomie.
Chaque personne atteinte d’une déficience visuelle est unique.
Une personne malvoyante et son entourage ne comprennent pas immédiatement la nature ou le degré de la baisse visuelle ni ses effets. La nature et l’intensité de son trouble, ses capacités physiques, son âge, sa psychologie, son cadre de vie, son contexte familial et ses motivations sont autant de données à prendre en compte pour lui venir en aide.(1)
Il est clairement établi qu’une personne se trouvant dans les trois premières étapes (déni, colère ou dépression), est dans l'incapacité d'accepter une solution proposée. Il est souvent préférable de reporter la poursuite de l'examen, en trouvant les mots justes pour le dire et en s'aidant de la présence de l'entourage pour faire comprendre et accepter ce report temporaire.
Dès que la personne entre dans une phase d’acceptation, il pourra être pris en charge par une équipe de spécialistes dédiés.
Les principaux acteurs de cette équipe
L'Ophtalmologiste
- détermine la nature et le degré de déficience ;
- orchestre la prise en charge et coordonne l’action de l’équipe.
L’Orthoptiste
- participe à l’évaluation des capacités et des besoins ;
- réalise la rééducation en guidant l’apprentissage des facultés retrouvées grâce aux aides techniques.
L'opticien
- détermine et réalise les aides techniques ;
- guide et optimise l’utilisation des aides au quotidien.
Le Psychologue
- aide le malvoyant et son entourage à retrouver une attitude positive par rapport à sa déficience.
Une prise en charge complète est parfois nécessaire. Dans ce cas, il convient de faire appel à des centres spécialisés de rééducation qui rassemblent la totalité de l’équipe.
Les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) de chaque département accueillent, informent, accompagnent, conseillent les personnes handicapées et leurs proches et leur attribuent des droits.
Parmi les 900 opticiens Krys, il existe près de 200 spécialistes Basse Vision, formés aux techniques particulières de compensation.
Les spécificités Krys
N’hésitez pas à le contacter dès la moindre gêne et n’attendez pas de ne plus pouvoir lire pour le rencontrer.
Il vous orientera vers un ophtalmologiste, saura estimer votre vision et vous apporter une aide précieuse dans le choix d’un équipement adapté à votre situation.